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Ivory Coast News Today | The Pulse of Côte d’Ivoire

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Message à la Nation du 6 août 2024 du Président Alassane Ouattara

August 6, 2024 by admin Leave a Comment

Discours du Chef de l’État à la Nation

Bonsoir à tous, mardi 6 août 2024, cela fait 64 ans que le premier Président de la nation ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny, a déclaré l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Pour la première fois, l’Abidjanaise, l’hymne national ivoirien, a été exécutée par la Musique de la Garde Républicaine le 7 août 1960. Depuis cette date, ce moment symbolique est commémoré chaque année.

À la veille de cette célébration, le Chef de l’État s’adresse à la nation. Nous vous proposons de le retrouver en direct du Palais présidentiel pour son adresse solennelle :

Ivoiriennes, Ivoiriens, mes chers compatriotes, chers amis de la Côte d’Ivoire,

Je suis particulièrement heureux de m’adresser à vous à l’occasion de la célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance de notre beau pays. C’est un jour très important pour nous tous, Ivoiriennes et Ivoiriens, ainsi que pour toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire. La date du 7 août est chargée de symboles et de valeurs gravées en chacun de nous. C’est l’occasion de revisiter notre histoire et l’ambition de nos devanciers. En cela, le choix de la ville historique de Grand-Bassam, première capitale de la Côte d’Ivoire, pour abriter cette commémoration est un symbole important. Grand-Bassam nous rappelle l’héroïsme et la mémoire de Marie Koré, Anne-Marie Raggi, et de toutes ces vaillantes femmes, figures emblématiques de la lutte anticoloniale, qui ont marché en décembre 1949 pour réclamer la liberté et la justice. Elles ont su dépasser leurs différences, s’unir et marcher main dans la main pour une Côte d’Ivoire libre et indépendante. Elles sont une inspiration pour chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien.

J’ai bien évidemment une pensée pieuse et pleine de reconnaissance pour le père de la nation, le Président Félix Houphouët-Boigny, ainsi que pour tous ses compagnons de lutte. Ils ont mené le combat pour l’indépendance de notre pays. Nous devons nous montrer dignes de tous les sacrifices qu’ils ont consentis dans notre marche résolue vers le progrès. Nous devons faire de la cohésion sociale le socle de notre développement. Les valeurs qu’ils nous ont léguées – la fraternité, l’union, la discipline, le travail – doivent être notre boussole et nous guider en toutes circonstances. Nous devons continuer de travailler pour la paix, rien que la paix : la paix sociale, la paix des cœurs.

Mes chers compatriotes,

La commémoration de notre accession à la souveraineté est aussi l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur les avancées que nous avons enregistrées. C’est également l’opportunité de mieux apprécier les défis actuels et les enjeux futurs. Lors de mon discours sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en Congrès le 18 juin dernier, j’ai largement présenté les principaux acquis de notre gouvernance au cours de ces dernières années et les défis auxquels nous devons faire face. Sans revenir sur tous les progrès enregistrés sur le plan économique et social, je voudrais surtout rappeler que notre ambition demeure l’amélioration du quotidien et des conditions de vie de tous nos concitoyens. Les performances économiques que nous enregistrons doivent profiter à tous. Tel est le but de notre programme intitulé “La Côte d’Ivoire solidaire”, ce qui justifie les investissements importants réalisés année après année dans les secteurs sociaux.

Mes chers compatriotes,

Nous sommes sur la bonne voie. Nos politiques macroéconomiques, nos réformes sectorielles et nos instruments de lutte contre la pauvreté ont montré leur pertinence et leur efficacité. Je suis heureux des progrès enregistrés en matière de capital humain, deuxième pilier du plan national de développement 2021-2025. Qu’il s’agisse d’indicateurs sociaux ou de développement, nous avons enregistré des progrès significatifs grâce aux nombreux projets et réformes mis en œuvre dans le secteur de la santé, de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, ainsi que de la nutrition. Ainsi, au niveau de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, nous travaillons à mieux préparer nos enfants et notre jeunesse aux défis du monde moderne et à leur insertion socioprofessionnelle. J’encourage le gouvernement à poursuivre et à accélérer ses efforts pour que le programme jeunesse produise encore plus d’impact et de résultats tangibles. Nous devons offrir davantage d’opportunités pour l’expression du talent et du génie créatif de nos jeunes.

Au niveau de la santé, dans le cadre de la mise en œuvre du programme hospitalier qui vise à renforcer les infrastructures, les services et le personnel de santé, nous travaillons à offrir aux populations des centres de santé de référence dans toutes les régions. Ce maillage resserré des infrastructures sanitaires sur le territoire national concourt à l’extension de l’offre de soins et de la couverture maladie universelle, en vue de garantir à nos populations des soins de santé de qualité à moindre coût. Le rythme de progression de l’enrôlement de nos populations à la CMU est encourageant. Cependant, nous devons poursuivre nos efforts pour que cet instrument de solidarité nationale puisse bénéficier à un plus grand nombre de personnes.

Dans ce contexte, notre politique de décentralisation sera poursuivie et renforcée par une meilleure prise en charge des priorités locales. S’agissant de la lutte contre la vie chère, j’entends les préoccupations de nos compatriotes. Malgré les mesures que nous avons prises, à savoir l’augmentation du SMIG, la revalorisation importante des salaires des fonctionnaires et agents de l’État, les subventions des prix des produits de première nécessité, la subvention des prix de l’électricité et du carburant, et le déploiement des filets sociaux à travers le pays, les attentes demeurent importantes. Nous continuerons nos efforts pour accroître l’offre de production, notamment des produits vivriers, améliorer la chaîne logistique et la mise sur le marché de produits transformés localement. Je demande donc au Premier ministre, Chef du gouvernement, de poursuivre les efforts et d’accélérer la mise en œuvre des projets dans le cadre d’un plan réactualisé pour plus d’efficacité dans la lutte contre la vie chère, à laquelle le monde entier, et en particulier les pays africains, font face avec acuité.

Dans l’intervalle, et s’agissant du cas particulier de nos vaillants retraités qui ont tant donné à la nation, j’ai décidé de les accompagner davantage en instituant le 1er septembre de chaque année une prime spéciale correspondant au tiers de leur pension mensuelle. Les dispositions seront prises pour que nos retraités des secteurs public et privé bénéficient dès ce mois de septembre 2024 de cette nouvelle prime.

S’agissant du monde rural, nous veillons à poursuivre l’application rigoureuse de notre politique de commercialisation des produits d’exportation en vue de préserver nos producteurs des effets de l’instabilité des cours des matières premières. Nos politiques sociales ont fait reculer la pauvreté en Côte d’Ivoire. Cependant, nous restons conscients des efforts complémentaires à fournir, et c’est pourquoi nous demeurons engagés à construire une solidarité toujours plus grande pour le plus grand nombre. Nos populations, surtout les moins favorisées, doivent être mieux protégées et mieux accompagnées.

Mes chers compatriotes, chers frères, chères sœurs,

Dans notre marche vers le développement, les décisions parfois difficiles que nous avons à prendre peuvent provoquer des incompréhensions ou même de la colère. Notre devoir est de rester attentifs à vos préoccupations et de travailler à minimiser les conséquences des exigences du développement d’un pays moderne sur les populations impactées. J’ai instruit le gouvernement à l’effet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour accélérer et finaliser l’indemnisation des familles concernées par les libérations des emprises dans le cadre des travaux des voies d’accès au 4ème pont, conformément à nos pratiques dans le cadre de la mise en œuvre des projets de développement. La solidarité de l’État doit se manifester dans le respect des lois et des droits de chaque citoyen.

C’est l’occasion pour moi d’exprimer mes regrets pour les pertes en vies humaines enregistrées pendant les fortes pluies de ces derniers mois, malgré toutes les mesures prises dans les zones à risque. Je présente mes condoléances les plus émues aux familles des victimes et je voudrais à nouveau les assurer de l’assistance et du soutien du gouvernement. Cette situation nous interpelle sur l’importance de l’accès au logement et de l’accession à la propriété immobilière pour tous, quel que soit le niveau de revenu. C’est pourquoi, tirant des enseignements des programmes antérieurs, la réforme du programme de logements sociaux a permis d’intégrer des modes plus flexibles d’accession à la propriété, ainsi qu’une implication plus forte de l’État, notamment dans la recherche de financements plus adaptés. De nouveaux mécanismes mis en place permettront d’atteindre prioritairement nos concitoyens les moins nantis qui ne peuvent accéder à un logement décent sans l’aide de l’État. J’encourage mes compatriotes à se rapprocher de tous les guichets de ces différents programmes.

Mes chers compatriotes,

La commémoration de l’indépendance de notre pays est l’occasion de célébrer et de rendre hommage aux forces vives de la nation : nos vaillants producteurs et travailleurs, nos femmes courageuses, notre jeunesse active, notre dynamique secteur privé. Vous faites la richesse et la vitalité de notre beau pays, la Côte d’Ivoire. Bravo et merci à chacune et chacun de vous.

À nos forces de l’ordre, je veux redire la reconnaissance de la nation pour le professionnalisme et le sens du sacrifice dont vous faites preuve au quotidien pour garantir la sécurité à nos frontières et à l’intérieur de notre pays. Vous êtes le rempart qui protège notre oasis de paix et de développement.

Pour ma part, mon engagement en faveur de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale ne faiblira jamais. Dans la droite ligne de l’héritage du président Félix Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire doit demeurer une terre de paix, d’hospitalité et de sécurité pour toutes ses filles et ses fils, ainsi que pour tous ses habitants.

La commémoration de l’indépendance est également l’occasion du pardon. C’est pourquoi, au niveau de la justice et conformément à l’article 66 de la Constitution, j’ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à environ 2400 détenus de droit commun condamnés pour des infractions mineures.

Mes chers compatriotes,

La commémoration de l’indépendance de notre pays ravive en chacun de nous les valeurs fondamentales de notre belle nation : l’union, la discipline et le travail. Elle nous invite au rassemblement autour de ces valeurs qui fondent notre idéal commun d’une société solidaire et prospère. J’invite donc toutes les populations de Grand-Bassam, des villes et des villages environnants, au grand défilé sur l’autoroute pour venir célébrer la grandeur de notre beau pays à travers le magnifique défilé de nos forces de défense et de sécurité ainsi que de notre jeunesse, notamment ceux issus des écoles et lycées d’excellence de notre pays.

Bonne fête de l’indépendance à toutes et à tous. Vive la République, vive la Côte d’Ivoire. Que Dieu bénisse notre beau pays.

Autre article: Lire

Filed Under: Politique Tagged With: Alassane Ouattara, Ouattara

Alassane Ouattara has Cancer

July 17, 2024 by admin Leave a Comment

According to Chris Yapi, (https://www.youtube.com/watch?v=iaF0rwvOfZ8), gravely Ill, Alassane Ouattara Urgently Travels to Paris for Intensive Cancer Treatment

Alassane Ouattara is gravely ill, a fact known to everyone, the Ivorian investigative journalist said. Even without being a doctor, his physical and mental deterioration is apparent. Physically, he appears to be darkening due to the cortisone-based medications and chemotherapy he is undergoing. He suffers from hypertension and seems to take antihypertensive medication every 30 minutes. He appears bloated, constantly under the influence of powerful medications administered to him.

More alarming symptoms indicate his serious condition. He has become moody and irritable, often freezes, and suffers from memory loss, much like US President Joe Biden. This elderly man, who has been suffering from cancer for a long time, is known to everyone. A sickly old man with a history of cerebrospinal meningitis during his childhood, at over 82 years old, is losing his strength.

As mentioned, he must regularly travel to Paris for intensive medical treatments. His medical trip is scheduled for this week, and he will be in the French capital for eight days for his treatment. His advance team has already arrived in Paris and is waiting for him. His doctors are adamant that he needs these intensive treatments every two months to avoid a relapse, which could be fatal. Thanks to medical advancements, each of these trips helps him gain strength and continue for a while longer. However, deep down, he knows that the end is near as his illness progresses.

The tyrant Ouattara seems to resent the entire world. According to him, all Ivorian political actors are as ill as he is. Regarding President Gbagbo, he claims that Gbagbo is epileptic and that his meetings and other fiery speeches no longer concern him because he believes that Laurent Gbagbo will soon die. He acts like God, decreeing life and death as he pleases.

As for his arch-enemy Guillaume Soro, it is clear that Alassane Ouattara harbors an obsessive, pathological hatred for him. He dreams only of Soro’s death and eagerly looks for signs that his despised enemy’s death is imminent. He is so obsessed with Soro’s demise that he authorizes his team to provoke a malicious article in Jeune Afrique. Of course, there was no better person for this dirty job than Marwan Benyamed.

Not everyone knows about Marwan Benyamed’s health, but the African press and journalists, particularly in Africa, know that this man is a hard drug addict and a participant in orgies. He wrote an article claiming that Guillaume Soro is dying but refuses to call Alassane Ouattara for help. Yet, the lagoon dictator would be ready to help. The purpose of this article was to reveal that Guillaume Soro no longer takes the initiative to call the Ivorian despot, while the latter desperately waits for the call.

The most outrageous part is that they insinuated that the president of Generations and Peoples Solidarity (GPS) suffers from cancer, causing his weight loss and that he might even be at death’s door. Meanwhile, the old crook, playing the Good Samaritan, is ready to do everything in his power to save his enemy from death. The real problem is that they hope Guillaume Soro will respond to this accusation and provide them with material to sell more newspapers. Otherwise, where was this benevolence when they spent billions of francs tracking him down across the globe to arrest or even assassinate him? Isn’t it this Good Samaritan who sentenced him to life imprisonment and vehemently refuses any form of political settlement of their dispute?

As his health declines, Alassane Ouattara increasingly deludes himself, mistaking his desires for reality. He has come to believe, at least subconsciously, that Presidents Laurent Gbagbo and Guillaume Soro have only a few days to live, and he looks forward to burying them before himself. But it is God who decides everyone’s fate. The lagoon dictator does not realize that history has swept away many dictators before him. We have all seen Hosni Mubarak and Ben Ali, once all-powerful, lose everything in 48 hours, caught in the whirlwind of history.

At over 82 years old, Alassane Ouattara could be betrayed by his health or find himself caught in the whirlwind of history.

In 2021 Ivory Coast Prime minister Hamed Bakayoko died of cancer in Germany.

Filed Under: Politics Tagged With: Alassane Ouattara, Ouattara

VEOLIA Granted New Agreement In IVORY COAST

June 21, 2023 by admin Leave a Comment

The government of Alassane Ouattara has granted Veolia a 15-year agreement to work and maintain another drinking water treatment plant close to Abidjan, Veolia reported on Wednesday.

In 2018, the Ivorian government previously trusted the consortium Veolia-PFO Africa with the plan, development, and authorizing of the La Mé plant.

The plant, which has been functional for quite a long time, is situated on an eight-hectare site 30 km north of the capital Abidjan.

At full capacity, the Mé Plant will deliver 240,000 m3 of drinking water a day, which ought to cover the everyday requirements of Abidjan’s 2.4 million occupants.

The plant will treat surface water drawn from the La Mé stream, a first for Abidjan, which up to this point has been provided exclusively by groundwater.

“I’m very proud of this new contract won in Ivory Coast with our partner PFO Africa. It confirms our Group’s ambitions in this region and our capacity to support countries in their ambition to develop and sustain essential structures that improve access to water for citizens in the long run and contribute to their country’s economic development.” specifies Estelle Brachlianoff, Chief Executive Officer of Veolia.

Who is Veolia?

As their website states, “Veolia Group aims to become the benchmark company for ecological transformation. Present on five continents with nearly 220,000 employees, the Group designs and deploys useful, practical solutions for the management of water, waste and energy that are contributing to a radical turnaround of the current situation. Through its three complementary activities, Veolia helps to develop access to resources, to preserve available resources and to renew them. In 2022, the Veolia group provided 111 million inhabitants with drinking water and 97 million with sanitation, produced nearly 44 million megawatt hours and recovered 61 million tonnes of waste. Veolia Environnement (Paris Euronext: VIE) achieved consolidated revenue of 42.885 billion euros in 2022.”

Also: No more immediate acquisition of Ivorian nationality by foreign spouses

Filed Under: Economy Tagged With: Alassane Ouattara

Guillaume Soro Gone Quiet

June 19, 2023 by admin Leave a Comment

It’s been weeks since the press has heard about Guillaume Soro. Usually, the politician himself and/or his closest cabinet were present, daily, on most of the Ivorian influential platforms.

The last time the former Speaker of the Parliament was mentioned was five weeks ago in AfricaNews where he was quoted asserting his intentions to candidate for the presidential elections in 2025.

“There is no reason” not to be a candidate in the next presidential election, Guillaume Soro said. Neither prison nor exile is a brake on a career, on a political destiny. During my exile (…) I went everywhere, to America, Europe, the Middle East” to “make contacts, participate in meetings and private appointments”, he said.

According to Africa Intelligence, Téné Birahima Ouattara, younger Brother of Alassane Ouattara and also Defence Minister has made it his intention to isolate Soro Guillaume from his party friends.

“The Ivorian defense minister has discreetly met with several members of the inner circle of the leading political opponent in Paris of late. A move that may be designed to isolate him further from his main allies.”

We recommend also: President Laurent Gbagbo On A Trip to Europe

 

Filed Under: Politics Tagged With: Alassane Ouattara, Guillaume Soro

Ouattara au Gabon pour une visite d’amitié

May 3, 2023 by admin Leave a Comment

Le Président Alassane Ouattara a fait une visite d’amitié et de travail à Libreville, au Gabon, pour discuter des meilleurs moyens de promouvoir une coopération régionale accrue.

Alassane Dramane Ouattara est né le 1er Janvier 1942, à Dimbokro, de feu Dramane Ouattara et de Hadja Nabintou Ouattara née Cissé. Il est marié et père de quatre (4) enfants.

Vu par le Larousse

1. PREMIER MINISTRE DE FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY

Éduqué au Burkina-Faso puis aux États-Unis, cet ancien gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest et haut fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI), entre en politique en 1990 lorsque Félix Houphouët-Boigny, qui vient de l’emporter sur Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle, le nomme au poste de Premier ministre.

2. DANS L’OPPOSITION

En 1993, à la mort d’Houphouët-Boigny, alors que Henri Konan Bédié, président de l’Assemblée nationale et dauphin choisi par le « Vieux », succède à ce dernier, Alassane Dramane Ouattara, dit ADO, entre dans l’opposition au sein du Rassemblement des Républicains (RDR), né d’une scission au sein de l’ancien parti unique, le PDCI. Nommé directeur adjoint du FMI (1994), Ouattara n’abandonne pas son ambition présidentielle et, une fois élu à la tête du RDR (1999), se présente au scrutin de 2000. C’était sans compter avec la réforme du code électoral adoptée en 1994 (imposant notamment aux candidats d’être nés ivoiriens de parents également nés ivoiriens) : se voyant reprocher son « ivoirité douteuse », il doit retirer pour la seconde fois sa candidature. L. Gbagbo s’étant imposé à la tête de l’État, les partis d’opposition, dont le RDR et le PDCI, parviennent à s’unir en 2005, tandis que le pays est au bord d’une guerre civile ouverte entre le Nord, favorable à Ouattara, et le Sud, davantage fidèle à Gbagbo.

3. L’ACCESSION À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

L’obstacle de sa nationalité définitivement levé, A. Ouattara peut disputer l’élection d’octobre-novembre 2010 et rassembler sur son nom les mouvances « houphouëtistes » au second tour de scrutin, l’emportant sur le président sortant qui refuse cependant d’accepter ce résultat, reconnu par la communauté internationale. Ce n’est qu’au terme d’un long bras de fer entre les deux prétendants que A. Ouattara finit par s’imposer à la suite de l’offensive militaire de ses alliés des « Forces républicaines de Côte d’Ivoire » (ex-rébellion du Nord) qui parviennent à mettre la main sur L. Gbagbo le 11 avril avec l’appui militaire de la France et des troupes des Nations unies.
Fort d’un bilan économique encourageant, il est réélu pour un second mandat en novembre 2015.

Note de la rédaction
Alassane D. Ouattara modifiera la constitution du pays pour briguer un 3è mandat en 2020. L’opposition unie avec à sa tête, l’ex-président Henri Konan-Bédié, aussi ex-allié de Ouattara s’y oppose vivement. Le président Ouattara aidé par la pègre ivoirienne appelée les “Gbakas verts” et bénéficiant du soutien incontestable du président français Emannuel Macron fait couler beaucoup de sang et finit par s’imposer par la force. Pendant plusieurs mois l’opposition le déclare illégitime. Mais tant s’en faut! Avec la modification de la constitution, il est probable que l’actuel président ivoirien brigue un 4è mandat. Il sera alors âgé de 83 ans.

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Message de Ouattara sur l’état de la Nation

May 3, 2023 by admin Leave a Comment

Message du Président de la République Alassane Ouattara sur l’état de la Nation, devant le Parlement réuni en congrès. Le Président Alassane Ouattara annonce l’allocation de 365 milliards de francs CFA à la jeunesse. Est-ce une promesse possible à tenir ou une simple propagande politique? Nous en saurons plus à la fin de l’année.

Alassane Dramane Ouattara est né le 1er Janvier 1942, à Dimbokro, de feu Dramane Ouattara et de Hadja Nabintou Ouattara née Cissé. Il est marié et père de quatre (4) enfants.

Vu par le Larousse

1. PREMIER MINISTRE DE FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY

Éduqué au Burkina-Faso puis aux États-Unis, cet ancien gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest et haut fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI), entre en politique en 1990 lorsque Félix Houphouët-Boigny, qui vient de l’emporter sur Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle, le nomme au poste de Premier ministre.

2. DANS L’OPPOSITION

En 1993, à la mort d’Houphouët-Boigny, alors que Henri Konan Bédié, président de l’Assemblée nationale et dauphin choisi par le « Vieux », succède à ce dernier, Alassane Dramane Ouattara, dit ADO, entre dans l’opposition au sein du Rassemblement des Républicains (RDR), né d’une scission au sein de l’ancien parti unique, le PDCI. Nommé directeur adjoint du FMI (1994), Ouattara n’abandonne pas son ambition présidentielle et, une fois élu à la tête du RDR (1999), se présente au scrutin de 2000. C’était sans compter avec la réforme du code électoral adoptée en 1994 (imposant notamment aux candidats d’être nés ivoiriens de parents également nés ivoiriens) : se voyant reprocher son « ivoirité douteuse », il doit retirer pour la seconde fois sa candidature. L. Gbagbo s’étant imposé à la tête de l’État, les partis d’opposition, dont le RDR et le PDCI, parviennent à s’unir en 2005, tandis que le pays est au bord d’une guerre civile ouverte entre le Nord, favorable à Ouattara, et le Sud, davantage fidèle à Gbagbo.

3. L’ACCESSION À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

L’obstacle de sa nationalité définitivement levé, A. Ouattara peut disputer l’élection d’octobre-novembre 2010 et rassembler sur son nom les mouvances « houphouëtistes » au second tour de scrutin, l’emportant sur le président sortant qui refuse cependant d’accepter ce résultat, reconnu par la communauté internationale. Ce n’est qu’au terme d’un long bras de fer entre les deux prétendants que A. Ouattara finit par s’imposer à la suite de l’offensive militaire de ses alliés des « Forces républicaines de Côte d’Ivoire » (ex-rébellion du Nord) qui parviennent à mettre la main sur L. Gbagbo le 11 avril avec l’appui militaire de la France et des troupes des Nations unies.
Fort d’un bilan économique encourageant, il est réélu pour un second mandat en novembre 2015.

Note de la rédaction
Alassane D. Ouattara modifiera la constitution du pays pour briguer un 3è mandat en 2020. L’opposition unie avec à sa tête, l’ex-président Henri Konan-Bédié, aussi ex-allié de Ouattara s’y oppose vivement. Le président Ouattara aidé par la pègre ivoirienne appelée les “Gbakas verts” et bénéficiant du soutien incontestable du président français Emannuel fait couler beaucoup de sang et finit par s’imposer par la force. Pendant plusieurs mois l’opposition le déclare illégitime. Mais tant s’en faut! Avec la modification de la constitution, il est probable que l’actuel président ivoirien brigue un 4è mandat. Il sera alors âgé de 83 ans.

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