La mafia des Ouattara pille la Côte d’Ivoire. En effet, David Ouattara, ici en image, le fils d’Alassane Ouattara, le seul garçon d’ailleurs, bien que l’on soupçonne aussi Téné Birahima Ouattara d’être un des fils d’Alassane Dramane Ouattara, est cité dans une affaire avec un groupe sulfureux.
David Ouattara, le fils d’Alassane Dramane Ouattara, s’est investi dans une affaire qui ne date pas d’aujourd’hui, mais de l’année 2020. David Ouattara s’est donc investi pour que Simless, une société de droit belge, remporte la confection des cartes d’identité en Côte d’Ivoire. L’ONI, vous le savez, ou pour ceux qui l’ignorent, nous expliquons quelle est la procédure en Côte d’Ivoire. L’ONI, l’Office National de l’Identification de la Côte d’Ivoire, fait l’identification, c’est-à-dire qu’il regroupe les informations sur les personnes qui désirent se faire établir une carte d’identité. Ensuite, c’est Simless qui se charge de la production des cartes d’identité. Ce contrat, comme vous êtes en train de le voir, qui s’étend sur 12 ans, porte sur la somme de 460 milliards de francs CFA en vue de la réalisation de 36 millions de documents biométriques. Le ministre Ahmed Bakayoko, feu Ahmed Bakayoko à l’époque, ainsi qu’Adama Coulibaly et Sidi Kanyazi, un homme d’affaires d’origine malienne avec un passeport suisse, s’étaient tous retirés quand David Ouattara est apparu dans l’affaire.
Voici ce que David Ouattara a permis à cette société belge de remporter comme contrat en Côte d’Ivoire. Mais il ne s’est pas arrêté là. Avant de continuer, vous savez qu’Adama Bictogo, sous le président Laurent Gbagbo, avait obtenu le contrat de fabrication des passeports biométriques, pas des cartes d’identité qui doivent aussi être biométriques, mais des passeports. C’était un contrat sur plusieurs années, environ une dizaine d’années. Le contrat s’est achevé en 2023. L’État de Côte d’Ivoire, en tout cas Alassane Dramane Ouattara, refuse de renouveler ce contrat et veut encore l’octroyer à la société Simless, qui a le soutien de son fils David Ouattara, qui leur a déjà fait remporter un contrat de plusieurs milliards, 460 milliards exactement, sur une durée de 12 ans. Cette fois-ci, on parle encore de plusieurs centaines de milliards que Simless devait remporter pour la production des passeports biométriques. Voilà, cela fait deux contrats. Ce qu’il faut retenir, c’est que toutes les pièces d’identité, que ce soit le passeport, la carte d’identité, la carte d’assurance maladie ou d’autres documents biométriques, sont maintenant produites par la société Simless. Mais Simless, on en parle depuis bien longtemps en Côte d’Ivoire. En 2012, une enquête menée par Jeune Afrique accusait Simless d’avoir vendu des armes contre du pétrole. Les affaires louches de Simless et Gunvor en Côte d’Ivoire pendant la crise post-électorale, nous dit Jeune Afrique, qui est proche du couple Ouattara.
Jeune Afrique nous disait que pendant la crise post-électorale, les sociétés Simless et Gunvor avaient été au cœur d’un système visant à fournir des armes au régime de Laurent Gbagbo en violation de l’embargo des Nations Unies. L’OCCRP et Jeune Afrique dévoilaient les dessous de ce montage complexe. Le CCP, c’est l’Office contre la répression des crimes. En réalité, Simless devait fournir des armes, mais pas à Gbagbo, plutôt au régime d’Alassane Dramane Ouattara. C’est ce qui explique qu’aujourd’hui cette société remporte des contrats de plusieurs centaines de milliards en Côte d’Ivoire pour établir les pièces d’identité, donc l’identification et les documents sensibles de la Côte d’Ivoire. Les données sensibles, que ce soit l’identification, c’est-à-dire les noms, prénoms, et toutes les filiations des citoyens ivoiriens, sont aux mains de cette entreprise dans ses locaux de Bruxelles. Les locaux de Bruxelles de Simless avaient été perquisitionnés en janvier 2018 par le parquet fédéral belge parce que cette société était citée dans une affaire de blanchiment d’argent et de corruption. Le domicile du patron de la société, Albert Karaziwan, avait également été perquisitionné et il avait été interpellé pour être questionné. Une chose qu’on ne comprend pas, c’est comment Simless, qui selon Jeune Afrique livrait des armes au président Laurent Gbagbo, a pu obtenir des contrats du régime Ouattara, qui se battait à l’époque quand Alassane Ouattara était encore dans l’opposition et avait son groupe armé, la rébellion armée, qui occupait le Nord, le Centre et l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Comment se fait-il que Simless, qui a perdu puisque le président Gbagbo a perdu et qu’Alassane Ouattara et la France ont gagné, obtienne des contrats de plusieurs milliers de milliards en Côte d’Ivoire ? On se pose la question. C’est une société belge. Peut-être que vous l’ignorez, mais l’épouse défunte de David Ouattara était d’origine belge. Cette femme est décédée pendant la période de Covid, nous dit-on, de paludisme. Elle a peut-être servi de lien entre David Ouattara et cette société belge, même avant l’accession de son père au pouvoir. Si on parle de livraison d’armes que cette société aurait effectuée en Côte d’Ivoire, David Ouattara aurait donc participé à ce trafic d’armes puisqu’il était un des représentants, ou en tout cas le contact principal, de cette entreprise sur le sol ivoirien.
Aujourd’hui, cette entreprise remporte des contrats de plusieurs centaines de milliards de francs CFA, pouvant même s’élever à des milliers de milliards. David Ouattara est celui qui a introduit cette entreprise et il percevra des commissions sur l’argent payé à cette entreprise sur 12 ans, d’abord pour les cartes d’identité et peut-être aussi sur 10 ou 12 ans pour les passeports. Le nouvel exécutif issu des élections de 2025 devra se pencher sur ces contrats douteux.
Ce n’est pas le seul contrat en question. Téné Birahima Ouattara, que certaines indiscrétions désignent comme un des fils d’Alassane Dramane Ouattara, a été nommé ministre de la Défense en 2021. Dès le 10 mai 2021, quelques semaines après la mort d’Ahmed Bakayoko, il a demandé un audit des contrats signés par ce dernier, qui s’élevaient à plus de 50 milliards de francs CFA, et a tout remis à plat. Il a ensuite signé des contrats s’élevant à plusieurs centaines de milliards de francs CFA. Téné Birahima Ouattara est aujourd’hui en affaires avec des groupes aéronautiques, des groupes de défense et des fabricants d’armes français.
La question se pose de savoir si ces contrats sont audités par une structure indépendante de l’État de Côte d’Ivoire. Il faut ajouter à cela que la nièce d’Alassane Dramane Ouattara, Madame Masséré Touré, mariée à Bruno Koné Nabagné, est la secrétaire générale de la présidence de la République de Côte d’Ivoire. Masséré Touré gère le budget de souveraineté de la présidence, qui s’élève à plus de 341 milliards de francs CFA annuellement.
Cela fait maintenant 14 ans qu’Alassane Dramane Ouattara est au pouvoir. Si nous multiplions ces 341 milliards par 10, nous obtenons 3 410 milliards, et par 4, nous avons plus de 1 000 milliards. Donc, nous avons plus de 4 000 milliards qui ont été collectés uniquement pour le budget de souveraineté. Cet argent a été géré par Téné Birahima Ouattara avec son directeur financier, Serafin Komi, qui était son bras droit. Ensuite, Téné est devenu ministre. Il était ministre des Affaires présidentielles, puis il est devenu ministre de la Défense. Lorsqu’il est devenu ministre, comme je l’ai dit plus tôt, il a révisé tous les contrats signés par Ahmed Bakayoko, qui était devenu Premier ministre et qui est décédé peu de temps après. En tant que Premier ministre, il a passé en revue tous ces contrats, changé de fournisseurs, notamment pour certaines livraisons d’armes, ce qui lui a permis de gagner de l’argent.
Il faut aussi noter qu’il contrôlait le budget à la présidence. Il a ensuite laissé la place à Abdourahmane Cissé, qui est devenu le secrétaire général de la présidence, avec pour adjoint Masséré Touré. Abdourahmane Cissé a abandonné ses fonctions de secrétaire général de la présidence de manière abrupte et sans explication vers la fin de l’année 2023, et a fui la Côte d’Ivoire pour se réfugier à Londres. Jusqu’à ce jour, on ignore exactement ce qui a causé sa démission. Toujours est-il que l’homme a refusé catégoriquement de rester en Côte d’Ivoire et s’est exilé en Angleterre. Masséré Touré est aujourd’hui à la tête du secrétariat général de la présidence et gère le budget de souveraineté. La famille Ouattara, qui brasse des milliards pendant que les Ivoiriens souffrent, veut confisquer le pouvoir et demeurer à la tête du pays.
Les conséquences de cette affaire peuvent être multiples et variées :
- Impact Politique : Cette affaire pourrait affaiblir la crédibilité et l’image du gouvernement ivoirien, en particulier celle de la famille Ouattara, en raison des accusations de corruption et de favoritisme.
- Conséquences Économiques : Le contrat de 460 milliards de francs CFA pour la production de cartes d’identité biométriques est une somme considérable. Si des irrégularités sont prouvées, cela pourrait entraîner des pertes financières pour l’État et une mauvaise gestion des fonds publics.
- Réactions Publiques : La population pourrait perdre confiance dans les institutions et les dirigeants, ce qui pourrait mener à des manifestations ou à une instabilité sociale.
- Enquêtes et Sanctions : Si des preuves de corruption ou de malversations sont trouvées, des enquêtes judiciaires pourraient être ouvertes, menant à des poursuites et à des sanctions contre les personnes impliquées.
- Relations Internationales : Cette affaire pourrait également affecter les relations entre la Côte d’Ivoire et la Belgique, surtout si la société belge Simless est impliquée dans des pratiques douteuses.
Ces conséquences montrent l’importance de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques.
Les parties impliquées dans cette affaire incluent :
- David Ouattara : Fils d’Alassane Dramane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, accusé d’avoir favorisé la société Simless pour la confection des cartes d’identité.
- Alassane Dramane Ouattara : Président de la Côte d’Ivoire, dont la famille est au centre des accusations.
- Simless : Société belge qui a remporté le contrat pour la production des cartes d’identité biométriques.
- L’Office National de l’Identification (ONI) : L’organisme ivoirien responsable de l’identification des citoyens et de la gestion des cartes d’identité.
- Feu Ahmed Bakayoko : Ancien ministre impliqué dans la signature du contrat.
- Adama Coulibaly et Sidi Kanyazi : Autres personnalités mentionnées dans le contexte de l’affaire.
Ces parties jouent des rôles clés dans le déroulement et les implications de cette affaire.
Quelles sont les accusations spécifiques contre David Ouattara?
David Ouattara est accusé de plusieurs faits spécifiques dans cette affaire :
- Favoritisme : Il est soupçonné d’avoir utilisé son influence pour favoriser la société belge Simless dans l’attribution du contrat pour la confection des cartes d’identité biométriques en Côte d’Ivoire.
- Corruption : Des allégations de corruption ont été soulevées, suggérant qu’il aurait pu recevoir des avantages financiers ou autres en échange de son soutien à Simless.
- Conflit d’Intérêt : En tant que fils du président, son implication dans des affaires commerciales de cette envergure soulève des questions de conflit d’intérêt et d’éthique.
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